Atelier des Territoires : une vision partagée pour le territoire entre Montpellier et Nîmes
Le site de l’Atelier des Territoires en Languedoc Roussillon est divisé en trois bandes correspondant à des entités paysagères cohérentes : les piémonts et coteaux, la plaine du cœur et le territoire de l’eau qui fédèrent 71 communes, dont il s’agit de construire une stratégie d’avenir à court et long terme.
- Localisation
Montpellier - Nîmes
- Mission
Atelier des Territoires en Languedoc Roussillon
- Maître d'Ouvrage
DREAL Languedoc Roussillon
- Equipe
Urbaniste (mandataire) : Anyoji Beltrando /// Paysagiste : TN+ /// Programmation : Alphaville /// Conseil : CODRA /// Convergences-CVL /// BET Environnement : Franck Boutté consultants
- Surface
71 communes
- Année
2013-2014
Quatre jardins entre Nîmes et Montpellier :
Les quatre jardins, évidences sensibles et rencontres des horizons, engagent les prémices du projet et en introduisent le sens pour faire exister autrement l’entre deux Nîmes / Montpellier. Il s’agit d’inverser le regard en considérant la valeur de l’étendue dans ce grand territoire comme l’un des vecteurs du projet, à grande échelle : les espaces ouverts deviennent le référent et croisent les espaces couverts dans la recherche d’éléments à concilier, naissants ou déjà à l’œuvre.
L’enjeu est de sortir de la logique du « millefeuilles » qui déconnecte les territoires et les pôles urbains les uns des autres en créant des « séquences » qui s’affranchissent de la notion d’entité. On parlera alors davantage de réseau, de mise en valeur des contrastes et des complémentarités, permettant de définir une structure paysagère capable d’accompagner les mutations de ce territoire intercommunal.
Préserver la lisibilité du ruban de grande fragilité entre les quatre jardins :
Ce ruban correspond aux franges de basculement et de tension entre les quatre jardins qui forment des continuités paysagères à grande échelle et induisent une lecture géomorphologique transversale du territoire : le jardin des garrigues, la plaine jardinée, le jardin des Costières, le jardin de l’eau. Ce ruban à l’équilibre fragile représente l’endroit stratégique où les choses entrent en contact, se confrontent, se mélangent ; là où se passent les échanges, là où les liens peuvent se tisser.
S’adosser aux jardins, c’est valoriser les villes qui s’y accrochent et de façon réversible ménager les quatre jardins, véritables « poumons urbains », qui fabriquent la métropole rurale.