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Parc de la Cité Internationale Universitaire de Paris

La Cité Universitaire s’inscrit à la fois dans le projet de ceinture verte parisienne et dans l’idée d’une radiale Sud universitaire pensée dès les années 1900 par le paysagiste JCN Forestier (1887-1930) depuis le quartier Latin jusqu’au Parc de Sceau, et plus largement aujourd’hui entre le futur Campus Condorcet à Aubervilliers et Saclay.

  • Ville

    Paris

  • Maître d'Ouvrage

    Cité Internationale Universitaire de Paris

  • Equipe

    Paysagiste : TN+ /// Urbaniste (Mandataire) : Bruno FORTIER /// BET VRD : BERIM /// BET GC : J.M WEILL Ecologue : ZOOM /// conception lumière : Light Cible

  • Type

    Plan-Guide, accompagnement des LOTs immobiliers et Maitrise d’œuvre Complète du parc

  • Surface

    34 Ha

  • Budget

    22 000 000 €

  • Année

    2014- 2022

Il s’agit de penser et de révéler la succession de parcs et d’espaces ouverts en réseau à l’échelle de la vallée de la Bièvre qui dessine une ossature paysagère dans laquelle la Cité Universitaire constitue un rebond majeur et un potentiel incontournable. Ce faisceau, évidence sensible et rencontre des horizons, engage les prémices du projet et en induit le sens pour faire exister autrement le Parc de la Cité Universitaire. On parlera alors de réseau, de mise en valeur des contrastes et des complémentarités, permettant de définir une structure paysagère capable d’accompagner les mutations de la Cité Universitaire et en particulier de son parc qui est une donnée essentielle de sa renommée.

Le nouveau projet fait directement écho au Parc Montsouris par glissements successifs Nord/Sud, permettant ainsi de lier les deux parcs dans un même ensemble, une même cohérence. A l’Est la Forêt et à l’Ouest les Bosquets. Le parc de la Cité et celui de Montsouris se font échos et capitalisent leur potentiel végétal. Grâce à une nouvelle stratégie de plantation la palette végétale se trouve largement diversifiée et amplifiée, ainsi les espèces changent, les hauteurs se distinguent, les strates végétales sont diverses et se superposent. Cette approche propose également une biodiversité plus grande, capable de créer les conditions d’un véritable corridor écologique. La logique des plantations suit le principe des ‘colonies végétales’ inspiré de l’interaction entre les espèces et les sujets dans le cadre des associations naturelles.

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Les terrains sportifs (stade de foot, terrains de tennis, terrain de rugby…), cœurs actifs du parc de la Cité sont repensés et amplifiés. Au Sud, le parc est protégé visuellement et phoniquement du Boulevard Périphérique par un dispositif paysager qui dessine une grande rive boisée. L’ensemble des eaux de pluie ruissellent s’acheminent à travers le parc jusqu’aux jardins d’infiltration. Au lieu d’apporter de la terre végétale de l’extérieur nous avons pris le pari de dynamiser les sols du site par l’injections de mycorhizes.

Il s’agit ainsi d’engager une conversation avec les éléments existants, déjà à l’œuvre ou en devenir, en résonnance avec la stratégie à grande échelle.

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